Il s’est dit prêt à dépêcher de nouveaux navires de forage en Méditerranée orientale, en mer Noire, et aussi dans les eaux internationales. Mustafa Kamaci / TURKISH PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP. Athènes redoute la mainmise d’Ankara sur les gisements gaziers dans l’est de la Méditerranée. Il vous reste 42.62% de cet article à lire. Publié le 10 décembre 2019 à 10h40 - Mis à jour le 10 décembre 2019 à 10h56, A Londres, les alliés parviennent à un compromis avec Erdogan en dépit des tensions, La Turquie et la Grèce cherchent l’apaisement. Les autorités turques démentent vouloir envoyer l’armée régulière, plutôt des mercenaires. Lecture du Monde en cours sur un autre appareil. Une continuité maritime entre la Turquie et la Libye est donc impossible. Le mémorandum est une « violation grossière des droits de la Grèce », que ni Athènes ni l’Union européenne (UE) ne sauraient accepter, avait expliqué le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, au président Erdogan, en marge du sommet de l’OTAN, qui s’est tenu à Londres les 3 et 4 décembre. Il est « problématique », a reconnu Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, bien décidé à « étudier cette question de très près, étant clair que tout accord doit respecter le droit international ». Accédez à tous les contenus du Monde en illimité. Le 15 décembre au soir, après sa rencontre à huis clos avec le dirigeant libyen, leur deuxième rencontre en moins de 20 jours, Recep Tayyip Edogan a déclaré qu'il prendra toutes les mesures nécessaires pour cette fois-ci envoyer des troupes en Libye. La Turquie va s’impliquer davantage dans le conflit en Libye, après avoir signé un accord de coopération sécuritaire et militaire avec le gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU. La suite est réservée aux abonnés. La Turquie soutient le gouvernement de Faïez Sarraj contre le maréchal Haftar. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Pressées de la faire reconnaître, les autorités turques ont adressé plusieurs demandes écrites à l’ONU. Obsédé par la projection de puissance militaire, affaibli politiquement dans son pays, le président Erdogan veut aller plus loin en envoyant des troupes au sol. Ses forces sont soutenues par les Émirats arabes unis et par l'Égypte, deux rivaux régionaux d'Ankara. Apparemment, M. Erdogan s’inspire de son « ami », le président russe, Vladimir Poutine, qui a autorisé le groupe russe de sécurité privée Wagner à s’impliquer aux côtés du maréchal Haftar, lui fournissant des mercenaires expérimentés, des tireurs d’élite, des experts militaires. Fayez al-Sarraj se trouve fragilisé à Tripoli depuis l'avancée du maréchal Khalifa Haftar, la semaine dernière dans Tripoli. Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Accord militaire Turquie-Libye: Erdogan reçoit Sarraj à huis clos. L’accord figurait lundi à l’ordre du jour de la réunion des ministres des affaires étrangères de l’Union, à Bruxelles. Ulcérée par ce qu’elle considère comme une atteinte à sa souveraineté, la Grèce a expulsé, vendredi, l’ambassadeur de Libye, et a recherché le soutien de l’UE. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Il prévoit l’envoi d’une force de réaction rapide dès lors que le gouvernement libyen le demande, ce que le GNA a fait dès jeudi. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Les tensions s’accumulent dans l’est de la Méditerranée, où la découverte de gisements de gaz attise les disputes entre plusieurs Etats, dont la Grèce et la Turquie, en conflit depuis des décennies pour le partage des ressources, des eaux, du plateau continental, de l’espace aérien. Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu’un accord avec les États-Unis sur la Libye était probable. Déjà abonné ? Le Parlement turc a donc entériné le 16 décembre l'accord militaire et sécuritaire signé en novembre dernier avec la Libye qui donne à la Turquie la possibilité d'être présente sur le territoire libyen. Désobéissance civile : comment des milliers d’activistes s’organisent en Allemagne, Pourquoi la fin du confinement ne sonnera pas la fin de l’épidémie, Pourquoi le vote par courrier complique la présidentielle américaine, Brexit : « Boris Johnson pense qu’il a davantage à gagner à un “no deal” qu’à un accord avec l’UE », Eva Joly : « Dans un dossier qui demandait la pondération, Eric Dupond-Moretti a choisi la brutalité », Congé paternité : une avancée à concrétiser, Le Festival du cinéma italien d’Annecy tourne le dos à la dolce vita, Le Mississippi, une femme-écrevisse, une île et un accusé… : nos coups de cœur littéraires, « Le Labyrinthe du silence » : un procureur allemand lève le voile sur les crimes nazis, Jugé « trop pharaonique », le chantier du Grand Palais abandonné, Maria Grazia Chiuri, l’atout en or de Dior, S’aimer comme on se quitte : « Il est parti juste après notre anniversaire de mariage », Le tourin à l’ail : la recette d’Alice Quillet, S’abonner, c’est suivre l’actualité littéraire tous les jeudis avec le supplément « Le Monde des livres »Découvrir les offres. Ce soutien militaire turc pourrait s’avérer décisif dans la bataille qui oppose le GNA aux forces du maréchal Haftar, lancées, sans grand succès pour le moment, à la reconquête de la capitale libyenne. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Il faut y voir avant tout « un message politique », a déclaré Çagatay Erciyes, un responsable du ministère turc des affaires étrangères. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. © 2020 Copyright RFI - Tous droits réservés. La Turquie, ainsi que la Jordanie et les Emirats arabes unis, « ont fourni régulièrement des armes sans chercher à en dissimuler la provenance », dit un rapport de l’ONU publié le 9 décembre. Les Suisses acceptent du bout des lèvres l’acquisition de nouveaux avions de combat pour 5,6 milliards d’euros, Sur Google, l’heure des recherches à « zéro clic », Scandale William Saurin : « A chaque affaire, les réglementations rendent toujours plus lourde et complexe la machinerie comptable des entreprises », « Face aux urgences sociales et environnementales, un nouveau modèle philanthropique doit se réinventer ». Accédez à tous les contenus du Monde en illimité. Par ailleurs, il s'en est à nouveau pris à Khalifa Haftar et a qualifié le maréchal d'« illégal, tout comme son armée ». La Turquie va s’impliquer davantage dans le conflit en Libye, après avoir signé un accord de coopération sécuritaire et militaire avec le gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU. Désobéissance civile : comment des milliers d’activistes s’organisent en Allemagne, Pourquoi la fin du confinement ne sonnera pas la fin de l’épidémie, Pourquoi le vote par courrier complique la présidentielle américaine, Brexit : « Boris Johnson pense qu’il a davantage à gagner à un “no deal” qu’à un accord avec l’UE », Eva Joly : « Dans un dossier qui demandait la pondération, Eric Dupond-Moretti a choisi la brutalité », Congé paternité : une avancée à concrétiser, Le Festival du cinéma italien d’Annecy tourne le dos à la dolce vita, Le Mississippi, une femme-écrevisse, une île et un accusé… : nos coups de cœur littéraires, « Le Labyrinthe du silence » : un procureur allemand lève le voile sur les crimes nazis, Jugé « trop pharaonique », le chantier du Grand Palais abandonné, Maria Grazia Chiuri, l’atout en or de Dior, S’aimer comme on se quitte : « Il est parti juste après notre anniversaire de mariage », Le tourin à l’ail : la recette d’Alice Quillet, S’abonner, c’est parcourir 75 ans d’histoire, de débats et d’entretiens à travers les archives du MondeDécouvrir les offres. Le président du gouvernement d'union nationale de Fayez al-Sarraj (G) a signé avec la Turquie du président Recep Tayyip Erdogan un accord militaire, à Istanbul, le 27 novembre 2019. Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible. La 5G est-elle dangereuse pour la santé ? Autant de déclarations irritantes pour la Grèce, Chypre, Israël et l’Egypte, qui s’opposent aux visées turques. Les Suisses acceptent du bout des lèvres l’acquisition de nouveaux avions de combat pour 5,6 milliards d’euros, Sur Google, l’heure des recherches à « zéro clic », Scandale William Saurin : « A chaque affaire, les réglementations rendent toujours plus lourde et complexe la machinerie comptable des entreprises », « Face aux urgences sociales et environnementales, un nouveau modèle philanthropique doit se réinventer ». Déjà abonné ? Nous pourrons ainsi mener des activités d’exploration conjointes », a déclaré M. Erdogan lors d’un entretien diffusé lundi 9 décembre par la télévision publique, TRT. Ce document ouvre la voie à une intervention turque en Libye. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a remis de d’huile sur le feu en signant, le 27 novembre, un accord maritime contesté avec Faïez Sarraj, le chef du gouvernement libyen reconnu par l’ONU, qui donne à la Turquie l’accès à des zones économiques revendiquées par la Grèce et par Chypre. Soutenez le journalisme d’investigation et une rédaction indépendante. Conclu le 27 novembre entre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et Faïez Sarraj, le chef du gouvernement de Tripoli, l’accord, après avoir été approuvé par le GNA, doit être ratifié par le Parlement turc, samedi 21 décembre. Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. L'accord maritime entre la Turquie et la Libye se base sur le droit international reconnu par l'ONU, ils peuvent tous se présenter à un quelconque tribunal international ! Accord sur les ZEE entre la Turquie et la Libye : l’Union européenne au pied du mur Stéphane AUDRAND 6 décembre 2019 Alors que l’attention internationale se concentrait sur le sommet de l’OTAN et la question kurde, la Turquie a signé le 27 novembre 2019 avec le gouvernement Libyen de Tripoli un accord de délimitation de leurs zones économiques exclusives (ZEE) respectives (1) . D’ores et déjà, Ankara fournit au GNA des drones, des armes et des canons au mépris de l’embargo sur les armes imposé par les Nations unies depuis 2011. Publié le 21 décembre 2019 à 10h26 - Mis à jour le 21 décembre 2019 à 10h33, Un accord turco-libyen de délimitation maritime provoque la colère de la Grèce. Consultez le journal numérique et ses suppléments, chaque jour avant 13h. Lecture du Monde en cours sur un autre appareil. L'homme fort de l'est du pays mène depuis le mois d'avril dernier une offensive pour prendre le contrôle du pays. « La Turquie montre qu’elle ne peut être marginalisée dans la Méditerranée orientale et que rien ne peut être réglé sans sa participation », a-t-il expliqué. L’accord signé avec le GNA envisage ainsi « la formation, le conseil, le transfert d’expérience, la planification et l’appui matériel de la Turquie pour la mise en place d’une force de réaction rapide avec des responsabilités policières et militaires en Libye », évoquant des échanges de « personnels invités, conseillers et unités ». Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Non. Par Marie Jégo Publié le 10 décembre 2019 à 10h40 - Mis à jour le 10 décembre 2019 à 10h56. Publié le : 16/12/2019 - 19:03Modifié le : 17/12/2019 - 14:05. Fréquentation certifiée par l'ACPM/OJD. Ankara a pris fait et cause pour le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale dans le conflit qui l’oppose aux forces du maréchal Khalifa Haftar, le chef de guerre installé dans l’est du pays, lequel est soutenu par l’Egypte, les Emirats arabes unis et la Russie. Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Un accord turco-libyen de délimitation maritime provoque la colère de la Grèce Athènes redoute la mainmise d’Ankara sur les gisements gaziers dans l’est de la Méditerranée. La suite est réservée aux abonnés. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Le président Erdogan avait assuré le 10 décembre que son pays était prêt à envoyer « du personnel en Libye » à la demande de Tripoli. Le 16 décembre, au lendemain d'une rencontre à huis clos entre Fayez al-Sarraj et Recep Tayyip Erdogan, le Parlement turc a entériné un accord qui prévoit entre autres une présence turque dans le pays ainsi qu'une formation des cades militaire par Ankara. Se connecter. Publié le : 16/12/2019 - 19:03 Modifié le : 17/12/2019 - 14:05. La 5G est-elle dangereuse pour la santé ? La suite est réservée aux abonnés. Par Marie Jégo Publié le 21 décembre 2019 à 10h26 - Mis à jour le 21 décembre 2019 à 10h33. RFI n'est pas responsable des contenus provenant de sites Internet externes. Il prévoit enfin la fourniture par Ankara de toutes sortes d'armes à ce pays. Il prévoit aussi la formation, par la Turquie, de cadres militaires et sécuritaires en Libye. Fermer la bandeau d’une raison de s’abonner au journal Le Monde. En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Fermer la bandeau d’une raison de s’abonner au journal Le Monde. Se connecter. ► À lire aussi : La Turquie se dit prête à envoyer des troupes pour soutenir Tripoli, NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail, Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI, Libye: le maréchal Haftar annonce un «assaut large et total» sur Tripoli, La Turquie se dit prête à envoyer des troupes pour soutenir Tripoli, Libye: situation tendue dans la capitale entre des milices proches d’el-Sarraj, Covid/Sénégal: Mansour Faye refuse de s'expliquer sur la gestion de l'aide alimentaire d'urgence, Guinée: les victimes du massacre du 28 septembre 2009 réclament toujours justice, Mali: le pays dans l’attente de la levée des sanctions de la Cédéao, Algérie: peine de 1 an et 3 ans de prison contre deux militants du mouvement Hirak, Francophonies: Moïse Touré et Rokia Traoré questionnent la notion de l’hospitalité, RDC: les difficultés de la société minière canadienne Banro se poursuivent, Présidentielle au Congo-B: le Conseil de la communication déplore une campagne avant l’heure, RDC: beaucoup d’interrogations après l’incursion d’un groupe armé à Lubumbashi, Cinquième mandat du président Guelleh à Djibouti: le parti au pouvoir minimise la contestation, Mauritanie: l’ex-président Abdel Aziz interdit de quitter Nouakchott, Alain Gresh: «Nasser était le héros du monde arabe», Côte d'Ivoire: il faut «arrêter de faire peur aux Ivoiriens», fustige Alassane Ouattara. La presse progouvernementale turque a décrit pour sa part l’émergence d’une « nouvelle carte politique ». « Avec cet accord, nous avons poussé au maximum le territoire sur lequel nous avons autorité. RFI - Actualités, info, news en direct - Radio France Internationale. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Non. Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Ankara fournit déjà à Tripoli des drones, des armes et des canons, au mépris de l’embargo sur les armes imposé par l’ONU. Soutenez le journalisme d’investigation et une rédaction indépendante. La suite est réservée aux abonnés. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Jusqu'ici, l'aide turque au camp de Fayez al-Sarraj s'était limitée à des armes, des véhicules militaires, des drones et des experts turcs pour les faire fonctionner. Cet accord suscite l’inquiétude à Tripoli, notamment celle de l’Union des chambres de commerces et de la Chambre de transport commercial libyen. Il vous reste 37.34% de cet article à lire. L'un des conseillers du président turc a même affirmé ce 16 décembre : « La Libye est désormais sous notre responsabilité ». Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois. Liés entre eux par des grands projets énergétiques, ces Etats dénoncent la mainmise d’Ankara sur une zone prometteuse, craignant que l’accord ne vienne compliquer le projet de construction du gazoduc EastMed (Israël, Chypre, Grèce, Italie), destiné à acheminer le gaz méditerranéen vers l’Europe. Consultez le journal numérique et ses suppléments, chaque jour avant 13h.
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